De retour après 7 ans à Istanbul et quelle différence! Peut-être que le contraste avec le Maroc y est pour quelque chose, mais on se sent plus en Europe qu'en 2004. Dans mon souvenir, c'était presque aussi chaotique que Marrakech mais là... On dirait une grande ville européenne avec bien sûr une touche turque mais on trouve de tout, les rues sont propres et les gens semblent plus en moyen. C'est fou ce que 7 ans de progrès (au sens occidental) peut faire a une ville comme Istanbul. Elle reste aussi intéressante que dans mon souvenir avec ses mosquées formidables et toute son histoire.
C'est aussi une ville bouillante de culture et la bouffe est toujours aussi réconfortante. Les turcs sont très accueillants, ils cherchent toujours un moyen de se faire comprendre malgré la barrière linguistique. Ils sont souriants, blagueurs et faciles d'approche. Bien sûr ils y a les incontournables cons mais je constate à nouveau que les turcs sont, de façon générale, très chaleureux.
Après le Maroc, nous avions besoin de nous reposer et de replonger dans les mille et un trucs pratico-pratiques que nous avions mis de côté depuis près d'un mois. Commander ma nouvelle carte de crédit (annulée après une fraude à Montréal pendant que nous étions au Maroc), ajouter des photos sur Flickr, faire un peu d'entretien sur lafuiteautourdumonde.com, etc. C'est dans notre petit mais douillet appartement dans Beyoğlu que nous avons écouté les épisodes manqués de nos séries québécoises favorites (petite trempette dans un bain de culture québécoise pour se refaire une beauté) et visionnés deux ou trois blockbusters américains (pour se rappeler qu'on est chanceux de voyager).
Dès notre arrivée, nous avons entrepris les démarches pour notre visa indien. Nous avions lu toutes sortes d'histoires plus ou moins encourageante sur le processus en Turquie et nous avons opté pour la chance en ne fournissant que le strict minimum. C'est armé de nos passeports, formulaires, photos et argent américain que nous sommes débarqués au consulat général de l'Inde à Istanbul. Nous n'étions pas certains si nous devions fournir les tonnes de documents annoncés sur leur site internet et si nous devrions, en deuxième passe, se rendre à Ankara pour réussir. Finalement, après une heure d'attente devant un beau ti-film-pour-séduire-les-éventuels-voyageurs dans la salle d'attente du consulat et quatre jours de cocooning dans notre appartement et de visites paresseuses dans la ville, nous sommes retournés au consulat pour y ressortir avec un bel auto-collant dans notre passeport, signé de la main même du consul général de l'Inde à Istanbul. Le visa nous donne droit à des séjours multiples en Inde pour une période de six mois. Ouf... plus facile que prévu!
Donc nous voilà encore à Istanbul, dans notre appartement, à préparer notre séjour en Inde. Pas de la tarte, je vous le dis tout de suite. C'est grand l'Inde et ça me paraît comme planifier un séjour sur Saturne. Tout fonctionne à l'envers des autres endroits que nous avons visités. Je vous avoue être un peu nerveux, mais une bonne nervosité. C'est probablement la première fois de notre périple que nous avons un challenge de taille et nous l'affrontons avec détermination (imaginez-nous avec des costumes, capes comprises, de superman et superwoman).
Mais cette semaine ne fût pas qu'une semaine de je-ne-fait-rien-en-pyjama-à-la-maison. Nous nous sommes fait de nouveaux amis! Depuis plusieurs mois, nous lisons les articles de Jodi Ettenberg (www.legalnomads.com) et je l'avais contacté depuis la France, sachant qu'elle serait au Maroc en même temps que nous. Les circonstances ont fait que nous n'avons pas pu nous rencontrer au Maroc mais elle est ici, à Istanbul, avec un de ses amis Earl (www.wanderingearl.com). Depuis notre première rencontre avec elle autour d'une assiette de kebab, nous nous sommes revus quelques fois ainsi que Earl et passerons notre dernière soirée à Istanbul en leur compagnie. Nous sommes très heureux d'avoir fait leur connaissance, premièrement parce que ce sont des personnes formidables et sur la même longueur d'onde que nous, mais aussi parce qu'ils sont des voyageurs de longue date et qui ont plein de trucs à nous raconter sur leurs aventures et qu'ils sont une source d'inspiration et d'information pour nous. Nous sommes très heureux de cette rencontre et c'est certainement des gens avec qui nous resterons en contact dans l'avenir.
Nous voulions visiter la Turquie un peu. De mon côté, revoir les endroits que j'ai aimés et voir ceux que j'ai manqués, mais la température est loin d'être idéale. Froid, pluie, etc. Nous prenons donc l'avion à 00:30 lundi pour Mumbai. Bien sûr, nous avons fait l'erreur classique: ah! lundi dans la nuit, c'est parfait... oh merde! ça veut dire dimanche dans la nuit, déjà réservé, une journée de moins que je pensait! Tout ça pour l'Inde qui est la destination qui nous rend le plus nerveux. Bon, pas grave, une journée de moins c'est pas la fin du monde. Notre nervosité ne vient pas d'éventuels dangers en Inde, soyez rassurés. Elle vient du fait que, d'après tout le monde, c'est l'endroit le plus différent possible sur la planète, où le choc culturel est le plus grand. Donc vous comprendrez que nous anticipons un peu notre arrivée sur Pluton. Mais nous savons au fond de nous que ce sera merveilleux et que ce n'est qu'une question d'ajustement. Après tout, nous avons eu une sorte de pratique dans la médina de Marrakech...
À nous trois, Inde mystérieuse!
C'est aussi une ville bouillante de culture et la bouffe est toujours aussi réconfortante. Les turcs sont très accueillants, ils cherchent toujours un moyen de se faire comprendre malgré la barrière linguistique. Ils sont souriants, blagueurs et faciles d'approche. Bien sûr ils y a les incontournables cons mais je constate à nouveau que les turcs sont, de façon générale, très chaleureux.
Après le Maroc, nous avions besoin de nous reposer et de replonger dans les mille et un trucs pratico-pratiques que nous avions mis de côté depuis près d'un mois. Commander ma nouvelle carte de crédit (annulée après une fraude à Montréal pendant que nous étions au Maroc), ajouter des photos sur Flickr, faire un peu d'entretien sur lafuiteautourdumonde.com, etc. C'est dans notre petit mais douillet appartement dans Beyoğlu que nous avons écouté les épisodes manqués de nos séries québécoises favorites (petite trempette dans un bain de culture québécoise pour se refaire une beauté) et visionnés deux ou trois blockbusters américains (pour se rappeler qu'on est chanceux de voyager).
Dès notre arrivée, nous avons entrepris les démarches pour notre visa indien. Nous avions lu toutes sortes d'histoires plus ou moins encourageante sur le processus en Turquie et nous avons opté pour la chance en ne fournissant que le strict minimum. C'est armé de nos passeports, formulaires, photos et argent américain que nous sommes débarqués au consulat général de l'Inde à Istanbul. Nous n'étions pas certains si nous devions fournir les tonnes de documents annoncés sur leur site internet et si nous devrions, en deuxième passe, se rendre à Ankara pour réussir. Finalement, après une heure d'attente devant un beau ti-film-pour-séduire-les-éventuels-voyageurs dans la salle d'attente du consulat et quatre jours de cocooning dans notre appartement et de visites paresseuses dans la ville, nous sommes retournés au consulat pour y ressortir avec un bel auto-collant dans notre passeport, signé de la main même du consul général de l'Inde à Istanbul. Le visa nous donne droit à des séjours multiples en Inde pour une période de six mois. Ouf... plus facile que prévu!
Donc nous voilà encore à Istanbul, dans notre appartement, à préparer notre séjour en Inde. Pas de la tarte, je vous le dis tout de suite. C'est grand l'Inde et ça me paraît comme planifier un séjour sur Saturne. Tout fonctionne à l'envers des autres endroits que nous avons visités. Je vous avoue être un peu nerveux, mais une bonne nervosité. C'est probablement la première fois de notre périple que nous avons un challenge de taille et nous l'affrontons avec détermination (imaginez-nous avec des costumes, capes comprises, de superman et superwoman).
Mais cette semaine ne fût pas qu'une semaine de je-ne-fait-rien-en-pyjama-à-la-maison. Nous nous sommes fait de nouveaux amis! Depuis plusieurs mois, nous lisons les articles de Jodi Ettenberg (www.legalnomads.com) et je l'avais contacté depuis la France, sachant qu'elle serait au Maroc en même temps que nous. Les circonstances ont fait que nous n'avons pas pu nous rencontrer au Maroc mais elle est ici, à Istanbul, avec un de ses amis Earl (www.wanderingearl.com). Depuis notre première rencontre avec elle autour d'une assiette de kebab, nous nous sommes revus quelques fois ainsi que Earl et passerons notre dernière soirée à Istanbul en leur compagnie. Nous sommes très heureux d'avoir fait leur connaissance, premièrement parce que ce sont des personnes formidables et sur la même longueur d'onde que nous, mais aussi parce qu'ils sont des voyageurs de longue date et qui ont plein de trucs à nous raconter sur leurs aventures et qu'ils sont une source d'inspiration et d'information pour nous. Nous sommes très heureux de cette rencontre et c'est certainement des gens avec qui nous resterons en contact dans l'avenir.
Nous voulions visiter la Turquie un peu. De mon côté, revoir les endroits que j'ai aimés et voir ceux que j'ai manqués, mais la température est loin d'être idéale. Froid, pluie, etc. Nous prenons donc l'avion à 00:30 lundi pour Mumbai. Bien sûr, nous avons fait l'erreur classique: ah! lundi dans la nuit, c'est parfait... oh merde! ça veut dire dimanche dans la nuit, déjà réservé, une journée de moins que je pensait! Tout ça pour l'Inde qui est la destination qui nous rend le plus nerveux. Bon, pas grave, une journée de moins c'est pas la fin du monde. Notre nervosité ne vient pas d'éventuels dangers en Inde, soyez rassurés. Elle vient du fait que, d'après tout le monde, c'est l'endroit le plus différent possible sur la planète, où le choc culturel est le plus grand. Donc vous comprendrez que nous anticipons un peu notre arrivée sur Pluton. Mais nous savons au fond de nous que ce sera merveilleux et que ce n'est qu'une question d'ajustement. Après tout, nous avons eu une sorte de pratique dans la médina de Marrakech...
À nous trois, Inde mystérieuse!
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